On parle de mort comme on sirote un bon vin.
Avec délectation et envie que ça dure encore.
Hier un homme se tenait debout, faisant aller et venir une coccinelle entre ses mains.
Ignoré, moi je ne voyais que lui. Il en prenait soin.
Comme je le prends à m’asseoir toujours du bon côté du compartiment, dans le sens de la marche, rive gauche pour le retour et droite pour l’aller.
Pour voir le ruisseau et l’étendue d’herbe accompagner la durée. Le trajet est moins long quand on ne regarde rien, rien d’autre que le fond de la toile, comme par envie de s’y projeter, s’y voir vivre, simplement s’imaginer. Entre le fleuve de verdure et la pelouse de rosée. Vent dans les tempes qui ne sait où s’échouer.
Ce matin le ciel a retenu ses larmes. Il était d’un jaune qu’assombrissaient des paupières lourdes de couleurs.
Mes mots se ressemblent en ce moment de deuxième éveil. Peut-être devrai-je me rendormir à nouveau, ou continuer à noircir cette page le temps que ces va et vient prennent enfin le parti de ternir cette blancheur.
Voilà que je m’insatisfais. Il faut s’entraîner, parait-il, pour ne pas perdre la main, comme on s’accroche à un rêve, à une déception passée que l’on entretient, à un chantage vandale qui fait se rencontrer le lettré et le primate. Il est même des chats qui s’en arrachent les griffes, et des coussinets qui les pleurent. Un pelage qui les regrette. Je me voudrais incohérente pour que plus beau soit mon texte. Mais je me suis trop efforcé ces dernières heures à organisé mes pensée de façon ordonnée, ou ordinaire, banale introduction versatique.
J’aurai aimé avoir le cœur à écrire que je l’aime, toujours, des mots sincères que je ne souhaite que trop et jamais assez lui dire. Qu’il les caresse comme ma main caresse mon envie d’arracher à ma mémoire certains souvenirs trop usés. Oui j’aurai aimé, et à la place voilà ce qui s’inscrit, des mots dans toute leur splendeur, celle de prendre beaucoup de place et de finalement ne pas dire grand-chose, des mots qui viennent, sans raison, se posent, restent et qui ne veulent rien dire qu’ils ne peuvent eux-mêmes éprouver.
Avec délectation et envie que ça dure encore.
Hier un homme se tenait debout, faisant aller et venir une coccinelle entre ses mains.
Ignoré, moi je ne voyais que lui. Il en prenait soin.
Comme je le prends à m’asseoir toujours du bon côté du compartiment, dans le sens de la marche, rive gauche pour le retour et droite pour l’aller.
Pour voir le ruisseau et l’étendue d’herbe accompagner la durée. Le trajet est moins long quand on ne regarde rien, rien d’autre que le fond de la toile, comme par envie de s’y projeter, s’y voir vivre, simplement s’imaginer. Entre le fleuve de verdure et la pelouse de rosée. Vent dans les tempes qui ne sait où s’échouer.
Ce matin le ciel a retenu ses larmes. Il était d’un jaune qu’assombrissaient des paupières lourdes de couleurs.
Mes mots se ressemblent en ce moment de deuxième éveil. Peut-être devrai-je me rendormir à nouveau, ou continuer à noircir cette page le temps que ces va et vient prennent enfin le parti de ternir cette blancheur.
Voilà que je m’insatisfais. Il faut s’entraîner, parait-il, pour ne pas perdre la main, comme on s’accroche à un rêve, à une déception passée que l’on entretient, à un chantage vandale qui fait se rencontrer le lettré et le primate. Il est même des chats qui s’en arrachent les griffes, et des coussinets qui les pleurent. Un pelage qui les regrette. Je me voudrais incohérente pour que plus beau soit mon texte. Mais je me suis trop efforcé ces dernières heures à organisé mes pensée de façon ordonnée, ou ordinaire, banale introduction versatique.
J’aurai aimé avoir le cœur à écrire que je l’aime, toujours, des mots sincères que je ne souhaite que trop et jamais assez lui dire. Qu’il les caresse comme ma main caresse mon envie d’arracher à ma mémoire certains souvenirs trop usés. Oui j’aurai aimé, et à la place voilà ce qui s’inscrit, des mots dans toute leur splendeur, celle de prendre beaucoup de place et de finalement ne pas dire grand-chose, des mots qui viennent, sans raison, se posent, restent et qui ne veulent rien dire qu’ils ne peuvent eux-mêmes éprouver.