J’ai entendu hier
Dans un placard fermé
Remuer un souvenir.
J’ai pleuré.
Aussi longtemps, tu vois,
Que mes yeux le pouvaient
Je n’ai pas connu pire qu’une seule vie sans toi
Et c’était peu dire.
Une larme à la fois
J’ai perdu le sourire
Et le relief de moi
Je me suis déconstruite
Amusée de tes bras
J’ai oublié de vivre
Et de jouir de ta voix.
C’est le spectacle mort
D’une traînée de pluie
Qui me laisse sous les pieds
Des écorchures de ruine
Je n’ai aimé que toi
Ma doublure
Mon intime.
Mon espérance de toi
C’est ma vie,
Mon abîme.
J’ai finit de jouer
J’ai déposé les larmes
C’est avec le sourire
Que je m’évade de moi
C’était toi l’homme
Qui dansait de ses doigts
Une mélodie pure
De vertige et de froid.
C’était tes yeux de la couleur de mes yeux,
C’était le creux
De ta main le vrai fond
Celui dont je ne suis pas revenu.
C’était encore un regard
Derrière moi
Pour m’assurer que ce souvenir
Ne sera jamais toi.
Dans un placard fermé
Remuer un souvenir.
J’ai pleuré.
Aussi longtemps, tu vois,
Que mes yeux le pouvaient
Je n’ai pas connu pire qu’une seule vie sans toi
Et c’était peu dire.
Une larme à la fois
J’ai perdu le sourire
Et le relief de moi
Je me suis déconstruite
Amusée de tes bras
J’ai oublié de vivre
Et de jouir de ta voix.
C’est le spectacle mort
D’une traînée de pluie
Qui me laisse sous les pieds
Des écorchures de ruine
Je n’ai aimé que toi
Ma doublure
Mon intime.
Mon espérance de toi
C’est ma vie,
Mon abîme.
J’ai finit de jouer
J’ai déposé les larmes
C’est avec le sourire
Que je m’évade de moi
C’était toi l’homme
Qui dansait de ses doigts
Une mélodie pure
De vertige et de froid.
C’était tes yeux de la couleur de mes yeux,
C’était le creux
De ta main le vrai fond
Celui dont je ne suis pas revenu.
C’était encore un regard
Derrière moi
Pour m’assurer que ce souvenir
Ne sera jamais toi.