Je n’ai ce soir pour autre compagnon
Que le silence
Et la distance qui alourdit ma tête.
Ignorance de deux êtres qui se perdent par faute
De ne plus se comprendre. L’un lit,
L’autre écrit.
Essuie ses yeux d’une larme qui voulait pendre.
A quand un autre jour, moins lourd
De peine et de défiance ?
A l’avenir je retiendrai mes larmes, alourdies par la faute
Qu’elles ont de couler, vider ce cœur,
Trop lourd, tout est si lourd,
Et je dois vieillir toujours, dois être coupable de n’avoir que vingt ans.
Quand n’aurai-je plus mal ?
Quand comprendra-t-on la profondeur d’où sortent mes cris ?
Je suis jugée
Coupable
Même d’écrire
D’alléger un peu cette douleur dans mon ventre
Il insulte le papier
Il me tarde de m’endormir
Et ne plus rêver
Ni plus penser
Il me tarde
De m’en aller, ailleurs
Nulle part.
Le temps me tue, l’incompréhension, les reproches
Je ne sais plus rien d’autre
Que je dois me taire
Semble-t-il et paraître
Petite fleur
Qui s’arrose de ses larmes et se nourrit encore.
A quoi bon ?
Il se fait tard, maintenant.
Que le silence
Et la distance qui alourdit ma tête.
Ignorance de deux êtres qui se perdent par faute
De ne plus se comprendre. L’un lit,
L’autre écrit.
Essuie ses yeux d’une larme qui voulait pendre.
A quand un autre jour, moins lourd
De peine et de défiance ?
A l’avenir je retiendrai mes larmes, alourdies par la faute
Qu’elles ont de couler, vider ce cœur,
Trop lourd, tout est si lourd,
Et je dois vieillir toujours, dois être coupable de n’avoir que vingt ans.
Quand n’aurai-je plus mal ?
Quand comprendra-t-on la profondeur d’où sortent mes cris ?
Je suis jugée
Coupable
Même d’écrire
D’alléger un peu cette douleur dans mon ventre
Il insulte le papier
Il me tarde de m’endormir
Et ne plus rêver
Ni plus penser
Il me tarde
De m’en aller, ailleurs
Nulle part.
Le temps me tue, l’incompréhension, les reproches
Je ne sais plus rien d’autre
Que je dois me taire
Semble-t-il et paraître
Petite fleur
Qui s’arrose de ses larmes et se nourrit encore.
A quoi bon ?
Il se fait tard, maintenant.