Du soleil sur des parterres de neige
Un mot par jour
Pour ne pas laisser s'installer la rancoeur de ce qu'on n'ose dire
Dire, prétendre, tout répendre en d'autres termes
Mais évacuer ce trop plein de peine
Qui empêche les lèvres de sourire
Et le coeur d'aimer
Qui rencontre le regard sans même envier s'y pencher
Et la neige fondra
Comme les pierres sous les arches
Les transis ont froid
Et les tombes se taisent
La pâleur donnait un sens
A ce qui n'en aura jamais plus
Ecrire alors
Avec connotations
Ellipse
Paradoxe
L'oiseau vole sans battre des ailes
Le soleil ne sera plus jamais que voilé
Voilé d'une vérité qui tranche entre le retranchement et la volupté
Accepter les mouchoirs dans la corbeille à papier
Lorsque seul le Soleil s'ennuie
Visionne alors de quoi réjouir un peu sa peau
Qui manque d'une pareille
Ne plus compter, ne plus calculer, mémoriser
Le nombre de mouchoirs
Ne plus marquer ces pages qui appartiennent à d'autres
Accepter que le Soleil ait son propre univers
Et d'autres étoiles à contempler
En faire de même
Tenter de comprendre ce que d'autres ciels peuvent apporter
Ou laisser tomber
Au plus loin des mensonges
Toutes ces querelles d'amoureux
Les mouchoirs seront là
L'odeur sur les doigts
Les traces quelque part,
L'historique ne se laisse plus voir
Ne veut plus être vu
Par peur de décevoir
Encore
Il me faut accepter
Les variances de chaleur
La grandeur du Soleil
Et d'autres ciels sans couleur
Qui l'aimeraient pour peu qu'il les éclaire
Un peu.
Et j'en aurait à dire, bien des choses encore
Parler sans vouloir m'arrêter
Boire du vin, rouge
Voyant ces visages
Tenter
Essayer
Dépeindre là où repose ma douleur
Que l'on me permette de rêver
A des rêves irréels, irrationnels, dépassés, voués à décevoir celui qui dort
S'endormir toujours, pour rêver encore
(C'est fermer les yeux sur le réveil de nos peurs).
Un mot par jour
Pour ne pas laisser s'installer la rancoeur de ce qu'on n'ose dire
Dire, prétendre, tout répendre en d'autres termes
Mais évacuer ce trop plein de peine
Qui empêche les lèvres de sourire
Et le coeur d'aimer
Qui rencontre le regard sans même envier s'y pencher
Et la neige fondra
Comme les pierres sous les arches
Les transis ont froid
Et les tombes se taisent
La pâleur donnait un sens
A ce qui n'en aura jamais plus
Ecrire alors
Avec connotations
Ellipse
Paradoxe
L'oiseau vole sans battre des ailes
Le soleil ne sera plus jamais que voilé
Voilé d'une vérité qui tranche entre le retranchement et la volupté
Accepter les mouchoirs dans la corbeille à papier
Lorsque seul le Soleil s'ennuie
Visionne alors de quoi réjouir un peu sa peau
Qui manque d'une pareille
Ne plus compter, ne plus calculer, mémoriser
Le nombre de mouchoirs
Ne plus marquer ces pages qui appartiennent à d'autres
Accepter que le Soleil ait son propre univers
Et d'autres étoiles à contempler
En faire de même
Tenter de comprendre ce que d'autres ciels peuvent apporter
Ou laisser tomber
Au plus loin des mensonges
Toutes ces querelles d'amoureux
Les mouchoirs seront là
L'odeur sur les doigts
Les traces quelque part,
L'historique ne se laisse plus voir
Ne veut plus être vu
Par peur de décevoir
Encore
Il me faut accepter
Les variances de chaleur
La grandeur du Soleil
Et d'autres ciels sans couleur
Qui l'aimeraient pour peu qu'il les éclaire
Un peu.
Et j'en aurait à dire, bien des choses encore
Parler sans vouloir m'arrêter
Boire du vin, rouge
Voyant ces visages
Tenter
Essayer
Dépeindre là où repose ma douleur
Que l'on me permette de rêver
A des rêves irréels, irrationnels, dépassés, voués à décevoir celui qui dort
S'endormir toujours, pour rêver encore
(C'est fermer les yeux sur le réveil de nos peurs).