vendredi 13 janvier 2012

L'altruiste

 
Quand j'écris, c'est comme si je dessinais des lettres. Les mots forment un paysage, c'est à chaque fois un dessin sans rature. Une nature morte. Un tableau bicolore où se chevauchent le néant d'une encre et la transparence d'une ligne. Et je module les traits à mesure qu'ils se veulent imiter leurs aïeuls. Et si quelqu'un frappe à la porte et hurle, qui sait si je répondrais ?