mercredi 28 mars 2012

Aux résidus de virilité.

.
Parfois l'homme.
S'offrant dans sa plus belle médiocrité. 
Une dégueulure humaine nourrissant en moi un écœurement violent. Face à lui, plus même une femme. Un rien à abolir d'un coup de trique. Il me touche. Déjà mon corps ne m'appartient plus (juste une main).
Et un rire saoul, une odeur d'alcool.
En moi la soumission obligée. Et mes ongles qui s'enfoncent dans le creux de mes paumes.
(Une Haine.)
.
.
.

lundi 19 mars 2012

A l'ami


Me voilà en larmes, depuis hier soir et toi où es-tu ? Qu'ai-je à parcourir en attendant ta réponse ? Rien. Je ne vois plus rien, sinon ce même gouffre, hideux, qui n'en peux plus d'être absent.
La mort, m'as-tu dit, mon corps a mal de ce que mon coeur pleure. Je n'en peux plus. Tout arrêter, il faut tout arrêter, tenter de vivre à nouveau ? Partir, partir pour souffrir ailleurs, il parait que l'on se remet de tout, comme ma soeur de la mort de son fils.
Tente, vas-y, donne-moi des raisons de rester, de ces raisons qui me feraient oublier, tout oublier, ce mal surtout, inimaginable, énorme, anéantissant tout à l'intérieur de moi. La souffrance d'aimer. Je me promets de ne plus jamais. Et je tremble à la pensée.
La beauté est donc si cruelle ?
Le sel trace des traits sur mon visage. Ne plus exister. Disparaitre. Hors du monde, de ce monde où la douleur est maître. Cesser d'être. Suis-je encore seulement ? Une lourdeur qui ferait agoniser le néant même.
Je hais. Je hais tellement. Tout de lui, ce mensonge. Existence de merde. Certains rient, d'autres pleurent. Inégalement. Injustement. Etre courageuse, partir. Il faut que je parte. Me nicher dans un nuage, au-dessus de la mer que je n'ai jamais vu. Que d'années inutiles. Contempler d'en haut les vagues s'abattre au rythme des rafales de vent. Et mes amours, survivront-ils ? Mes Amours me tuent, ils l'ignorent, la vie gagne toujours en douleur sur la mort. Mon chat restera avec mes Amours. Le reste, inutile, accumulé durant vingt-trois années inutiles. Pourquoi certains sourient ? Ma soeur aînée sera forte, j'irai rejoindre le petit fantôme, je l'embrasserai pour elle, mon chien sera là aussi.
Si par hasard je mourrais, viendrais-tu me dire au-revoir ? Irais-tu les convaincre de vivre encore après moi ? Heureux, chantant ? Dis-moi, si tout a une fin, pourquoi y-a-t'il un début à tout ? J'aurais écrit un mémoire sur Anatole. Et après, je ne sais plus. Le silence est le lieu de l'enfant et des morts. Je ne suis plus une enfant, ainsi ne reste-t-il que. Le manque les tiraillera. Ce ne sera qu'une construction d'avenir à défaire. Comme le petit bonhomme. On se remet de tout, d'une manière ou d'une autre. Je suis son fléau. Mon cœur est le mien, comprendrez-vous ? Les larmes à simplement regarder un visage inconnu. Un arbre. Un ciel. Tout ce qui ne lui parle pas, qui manque d'intérêt. Je vais me taire. Et me terrer. Les chers nous enterrent et d'en-haut je rirai parce qu'enfin je serai. Je hais ce jour où. Je me hais de ne pas avoir terminé. A la frontière. Et maintenant, tout devoir supporter pour deux Amours. Si Dieu existe c'est le mal. Peut-être que Baudelaire m'attendra. Et le petit Tole. Et les étoiles qui enfin existeront pour moi.
 Ici, c'est le désert. Je meurs de vivre.

samedi 17 mars 2012

Eclat pour exemple.

.
.
 
Se taire et se terrer
_ les chers nous enterrent.
[Au dessus des têtes]
             La pluie tombe.
Sous la terre, (une) dalle de plomb
  m'écorche. <la lumière>

.
.